samedi 6 octobre 2018

Lac de Salagou

Ce week-end, c'est direction l'Hérault pour une région dont nous avions tenté la découverte en avril, sous un temps plus que maussade, qui nous avait alors fait fuir plus vers le sud... pour d'ailleurs y trouver la neige!
Cette fois-ci, ce ne sera pas non-plus un grand soleil, mais juste ce qu'il faut pour profiter de la beauté des paysages.
Très exceptionnellement, je n'ai rien préparé et c'est totalement guidé par Rodolphe que nous allons passer ces deux jours. Même le lieu de bivouac du vendredi soir était préparé,et c'est bien pratique quand on arrive à 23h sans connaître la région!
Nous partons donc à 4 patrols sur un premier chemin qui arborait un chasseur tous les 100 m, tels des platanes au bord d'une route... Les chemins, sans difficulté, montent, descendent, serpentent à travers la végétation qui n'a pas encore revêtue ses couleurs automnales, nous arrivons 2 semaines trop tôt! Puis ce sont les chemins qui prennent des teintes rouges, contrastant avec le vert pomme des pins du sud. Au milieu de ces contrastes colorimétriques s'ouvre un petit lac, posé là comme par enchantement, et frissonnant au rythme des ricochets des enfants.
Passerelle, pont, tunnel, le chemin arrive à Aniane dont le Pont du Diable enjambe l'Hérault qui creuse une gorge magnifique. L'endroit est rêvé pour la baignade, mais pas à cette saison, bien qu'en été le lieu doit grouiller de touristes venus faire se dorer la pilule... Finalement nous sommes plus tranquilles à cette saison! Des panneaux prévient du danger de sauter du pont, avec des explications précises, mais pour nous pas besoin de tout ça.... loin de nous l'idée d'enjamber le parapet!
Nous reprenons notre route, ou plutôt nos chemins jusqu'à surplomber le très beau lac de Salagou, sous une belle lumière offerte par le soleil jouant à cache cache avec les nuages. Le coin est splendide, haut en couleur, mais il nous faut trouver un coin de bivouac avant la nuit... Ce sera cachés dans un taillis de bambous, pas très large qui nous passeront une nuit sous un orage carabiné, la tente éclairée comme en plein jour par les éclairs, et secoués à chaque grondement (ou tremblement) de tonnerre...