Nous descendons à Orgiva où nous demandons à un premier garagiste s'ils ont un pneu pour remplacer ma roue crevée. Réponse négative, comme chez les deux suivants. Il faudrait commander et le recevoir demain ou après demain. Nous faisons un petit tour en ville pour 2 ou 3 courses. Les villages espagnols ont tous des ruelles étroites, non signalées dans lesquels se sortir avec un patrol relève parfois d'un exploit et souvent d'un casse-tête. Pour trouver une place de parking, Sébastien a pris une ruelle où les roues touchaient les murs de chaque côté; heureusement que leurs murs ne sont pas verticaux et qu'il n'y avait pas de balcon !
Nous poursuivons notre route dans l'Alpujarra à travers plusieurs villages blancs... aux ruelles délicates.
Après une pause près du Río Izabor sur les berges du l'embalse de Béznar, nous remontons une piste qui longe une rivière de lauriers roses magnifiques. Quelques bouquetins et troupeaux de chèvres plus loin et nous voici à une aire de camping, avec des baraques, de l'eau des tables etc.... nous faisons donc une lessive avec de l'eau fraîche qui coule en abondance par la fontaine. La piste suivante deviendra interdite au bout d'un moment. Nous finirons par faire demi-tour et prendrons la route jusqu'à l'embalse de los Bermejales sur les berges duquel nous pensions bivouaquer. Mais nous sommes très proches des maisons et préférons donc aller nous mettre plus à l'écart, proche d'un petit ruisseau. Ce soir, nous dégusterons avec plaisir les boulettes de Picoulat, achetées à la ferme auberge d'Escouloubre lors de notre balade dans l'Aude (et sous le mauvais temps) en avril dernier.
115km
Qui a dit que ça ne passait pas? | Ermita del Padre Eterno |
Lanjaróon depuis el Mirador del Visillo |
Un beau serpentin de chemin | Pause rafraîchissante |
une rivière de lauriers roses |
Les berges de los Bermejales |
Un peu trop à découvert pour bivouaquer juste derrière le village |